Au pays des lumières, l’espoir brillera toujours
Je ne surprendrai personne en disant que 2020 aura été une année hors norme.
Il y a un an, nous entendions parler, de façon lointaine, d’un virus qui circulait en Chine, une sorte de grippe,assez virulente, qui serait apparue dans un marché de Wuhan, connu pour la vente de fruits de mer mais aussi d’animaux sauvages.
En janvier, Agnès Buzyn, alors Ministre de la Santé, nous assurait que le risque d’importation de la Covid-19 dans l’Hexagone était pratiquement nul, tout comme sa possible propagation. Quelques semaines plus tard, la majorité des pays européens se confinaient, les uns après les autres.
Si les chiffres connus sont exacts, près de 2 millions de personnes sont décédées des suites de ce virus à travers le monde, dont près de 70 000 dans notre seul pays.
En France, cette crise sanitaire fulgurante a mis en exergue la faiblesse de notre système de santé, avec des hôpitaux surchargés et des soignants à bout de forces. Cette situation n’est autre que le résultat de nombreuses années de politique de casse du service public.
Deux confinements, un reconfinement et quelques couvre-feux plus tard, nous assistons, sans pouvoir réagir, au bouleversement complet des valeurs qui fondent l’art de vivre à la française.
D’un point de vue économique, avec l’interdiction pour les commerces, dits non-essentiels, libraires, coiffeurs, fleuristes, magasins de vêtements, chaussures, etc. d’ouvrir leurs portes, empêchant les gérants de bars et de restaurants de pouvoir exercer leur métier. Tout comme les professionnels de l’événementiel, priés de rester chez eux, ou encore les salles de sport contraintes d’éteindre leurs machines, et les lieux de culture, – musées, cinémas, salles de spectacles -, sommés de baisser leur rideau…
Sur le plan social, le virus, exacerbant les inégalités toujours plus fortes entre les travailleurs de l’ombre, aux contrats professionnels les plus précaires, se trouvant en première ligne, face au virus, et d’autres catégories d’employés, pouvant elles, prétendre au télétravail. D’autres encore, se retrouvant au chômage, du jour au lendemain…
Et que dire de l’apparition de nouveaux mots (maux) dans notre vocabulaire quotidien : gestes barrières, confinement, distanciation, masques, gel hydroalcoolique… qui traduisent un mode de vie différent, où le lien, les échanges, les rencontres, la fraternité, la liberté de mouvement sont largement mis à mal.
Ces règles sanitaires ont été difficiles à supporter pour un grand nombre d’entre nous durant ces derniers mois, en particulier pour les personnes âgées mais aussi pour les personnes seules, isolées.
Quant à la période des fêtes de fin d’année, elle n’a fait qu’amplifier le caractère anxiogène, facteur de mal-être, de ce contexte ambiant.
Les statistiques sont formelles, les bouleversements, liés à la Covid-19, ont causé une nette augmentation de l’anxiété, du stress et des symptômes de la dépression.
La perspective d’un vaccin en 2021 entretient l’espoir d’un retour à la vie normale. D’ici là, il faudra encore faire preuve de patience. Ces temps de latence, ces moments suspendus doivent éveiller notre esprit critique, aiguiser notre pensée et nous faire réfléchir à l’avenir, au monde de demain.
En ce qui les concerne, les communes, la Communauté d’agglomération du Grand Longwy, vont poursuivre leurs efforts et leur engagement au service de tous pour maintenir et préserver la cohésion de notre territoire.
Je vous souhaite une année 2021 remplie d’espoir, de bienveillance, de rêves et de projets.
Après la nuit, le soleil triomphe toujours.
Ensemble, nous retrouverons les jours heureux !