Au chevet de l’hôpital de Mont-Saint-Martin
En janvier, Serge De Carli, Président de l’agglomération du Grand Longwy rassemblera les maires des 21 communes du territoire pour une réunion concernant la situation de l’hôpital de Mont-Saint-Martin. Il a également envoyé une invitation aux principaux acteurs de ce dossier : Mickaël Munier, Directeur général du Groupe
SOS, Arnaud Cochet, Préfet de Meurthe-et-Moselle, Aline Osbery, déléguée adjointe de l’Agence régionale de santé, Sylvie Château, directrice de l’établissement. « Les chiffres, évoquant le personnel et sa capacité à remplir dans de bonnes conditions, sa mission de service public, avec la prise en charge des patients, ont suscité une vive inquiétude auprès de l’ensemble des maires de l’agglomération, tient à souligner Serge De Carli. Actuellement, l’établissement de santé ne fonctionnerait qu’avec la moitié des infirmiers-infirmières dont il aurait besoin : il manquerait 75 personnes, sur les 150, soit 50% d’équivalents temps-plein. Cette situation préoccupante oblige le renvoi d’opérations vers l’hôpital de Saint-Avold. Un étage a même dû être fermé et des lits supprimés à Mont-Saint-Martin. »
De plus, près de 25 infirmières auraient démissionné depuis le début de l’année, certes attirées par les meilleures conditions salariales offertes par le Luxembourg, mais également épuisées et lassées des mauvaises conditions de travail au sein de l’établissement. « Ces données ont de quoi laisser perplexe quand on sait que la maternité de l’hôpital se trouvait sous la menace d’une fermeture en 2018. Si l’Agence régionale de santé a donné son autorisation pour le maintien de l’activité pour 7 ans, contre l’avis de la Commission spécialisée de l’offre de soins (CSOS), la baisse régulière des effectifs dans différents services ne fait qu’accroître le risque de mise en danger de cet hôpital, alerte le Président de l’agglomération. Un hôpital important pour le territoire qui permet de proposer une offre globale de soins à un bassin de population de 120 000 habitants. » Serge De Carli rencontrera également les représentants syndicaux de l’hôpital, qui ont d’ailleurs déposé un droit d’alerte auprès de l’ARS, l’Inspection du travail, du médecin du travail et de la direction du Groupe SOS
